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  • Photo du rédacteurHugo Bréant

"Émigrés en première classe. Les migrations internationales comme moteur de la reconfiguration

Vidéo de la communication réalisée le 30 novembre 2017, au sein du panel "Quand les mobilités internationales travaillent les frontières de classe" (présidé par Isabelle Boni-Le Goff et discuté par Yasmine Siblot) : "Émigrés en première classe. Les migrations internationales comme moteur de la reconfiguration des classes populaires".




Colloque "Mobilité spatiale et Classes sociales" (CNRS - Pouchet)


La dimension spatiale des inégalités sociales est aujourd’hui questionnée par de nombreux travaux. Dans un mouvement de regain des approches localisées de la structure sociale, la prise en compte de cette dimension a contribué à renouveler les débats sur la stratification sociale, mais aussi à enrichir l’analyse de nombreux faits sociaux, au-delà des seuls champs de la sociologie urbaine ou de la sociologie de la stratification sociale. Dans ce contexte, alors que les enquêtes souffrent souvent d’une approche statique de la ségrégation et des relations entre groupes sociaux et territoires, la prise en compte des mobilités spatiales offre une perspective capable d’éclairer la structuration de classe des sociétés contemporaines sous un jour renouvelé. Organisées conjointement par le RT5 « Classes, inégalités, fragmentations » et le RT42 « Sociologie des élites » de l’Association française de sociologie, ces journées proposent ainsi d’explorer la diversité des formes et des ressorts des pratiques de mobilité spatiale et d’interroger la manière dont elles s’articulent avec la stratification sociale. Elles invitent à se départir d’une vision normative de la mobilité : si « l’injonction à la mobilité » (Fol, 2010) touche l’ensemble des groupes sociaux, il convient d’interroger les manières socialement différenciées qu’ont les individus d’y répondre en fonction de leurs positions dans l’espace social et géographique. Pourquoi et comment bouge-t-on ? Comment s’articulent mobilités et ancrages spatiaux ? Dans quelle mesure ces pratiques et les représentations auxquelles elles sont associées sont-elles le reflet des ressources, mais aussi l’expression de goûts associés à des groupes sociaux spécifiques ? En retour, comment ces mobilités, par la proximité ou la distance spatiales qu’elles créent entre des individus occupant différentes positions dans l’espace social, contribuent-elles au processus de différenciation ou de rapprochement entre groupes sociaux ? En répondant à ces questions, l’étude des mobilités spatiales est ainsi à même d’offrir un éclairage original et stimulant pour penser la stratification sociale contemporaine. À partir d’analyses fondées sur des enquêtes empiriques, les contributeurs et contributrices sont invités à analyser les ressorts sociaux de toutes formes de mobilité spatiale, qu’elles soient liées au travail – mobilités pendulaires, trans-nationales (Wagner, 2007) –, aux activités domestiques – gestion quotidienne des courses ou des enfants –, aux loisirs et aux vacances (Bidet, 2012 ; Réau, 2009) ou encore à la poursuite d’études supérieures (Jedlicki, 2016). Les analyses intersectionnelles, croisant notamment la classe, le genre, les parcours migratoires et/ou la race, sont fortement encouragées.

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